Petite Poissone est une street artiste française avec près de 35000 followers sur Instagram. Elle colle sur les murs des villes de mystérieuses phrases au ton tantôt poétique, tantôt humoristique et parfois féministe.

Toujours avec la même calligraphie facilement identifiable, Petite Poissone aborde autant la critique sociale que les déboires amoureux. Ses sujets sont profonds mais son ton est léger.

« Si ma tante en avait elle serait mieux payée »

Drôle et féministe à la fois, cette punch-line choc se réfère directement à l’expression populaire « Si ma tante en avait, on l’appellerait mon oncle. » (Expression utilisée pour dénoncer des spéculations sans fondement) autant qu’elle soulève la question de l’égalité homme/femme au sein des entreprises, et particulièrement celle sur la question des salaires.

Inscrite dans la constitution depuis 1946 et encadrée par un important corpus législatif, l’égalité Homme/Femme est aujourd’hui une réalité tangible en entreprise mais qui peut parfois s’avérer encore fragile.

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Accueillir l’artiste Petite Poissone et lui demander d’écrire cette phrase est bien sûr un signe d’audace et d’ouverture. C’est aussi une manière pour nous de continuer à sensibiliser sur les questions d’égalité avec comme principes la complémentarité et l’inclusion.